Au départ, une poignée d’agriculteurs, néo-ruraux et agriculteurs “de souche” se regroupent pour servir un client commun. La plupart de ces producteurs sont dans le Lot-et-Garonne, souvent sur des terres qui n’intéressaient personne. Ils créent alors un GIE de facturation.

Tous convaincus de la pertinence d’une production écolo-responsable, ils militent pour la mise en place d’un cahier des charges commun et un contrôle externe indépendant.
Les objectifs de production restent modestes en tonnage, mais l’enjeu technique est de taille : à l’époque, la Bio ne faisait l’objet d’aucune recherche agronomique officielle.
L’enjeu “humaniste” l’est tout autant : ce groupe porte des valeurs militantes autour du rôle de l’agriculture dans la société et de la reconnaissance du métier de “paysan”. Ils pensent que l’alimentation peut être saine, que la croissance peut se faire en harmonie avec l'environnement et dans le respect de valeurs sociales équitables.
A l’époque, ces producteurs sont perçus comme de doux rêveurs, et beaucoup pensent que leur système économique ne tiendra pas.

Force est de constater que, plus de 20 ans après, le contraire a été démontré! ​

Aujourd'hui, la coopérative est un outil réaliste au service de la production. Elle structure l'offre des producteurs engagés en planifiant les mises en production, en portant des valeurs associées aux produits, et en aidant des nouveaux producteurs à se convertir ou à s'installer. C'est un acteur important de la Bio. Plus que jamais, elle garde son cap pour le développement d'une agriculture bio-paysanne.